Maroc
C'est près de la gare d'Oulad Ziane à Casablanca, sur un bout de trottoir, que plusieurs jeunes africains désirant rejoindre l'Espagne tuent le temps.
Entrés pour la plupart clandestinement au Maroc depuis l'Algérie, ils se plaignent de leurs conditions de vie très précaires et du racisme des habitants du quartier.
Ici, les sanitaires de la gare routière sont les seuls espaces d'hygiène auxquels ils n'ont toujours pas accès. Sans aide, livrés à eux-mêmes, dans cette mégalopole de 4.2 millions habitants, ils disent broyer du noir au quotidien. Certains vivent ici depuis cinq ans.
L'association marocaine des droits humains dénonce régulièrement les conditions difficiles de ses jeunes et appelle les autorités à intégrer les plus vulnérables dans des centres d'accueil temporaires. Mais le Royaume sous pression des Européens applique un contrôle sévère des frontières et une politique dissuasive contre l'immigration irrégulière sur son territoire.
Devenu le refuge de ses jeunes désireux de regagner l'Europe, le quartier d'Oulad Ziane est le théâtre de tensions récurrentes. Dernier épisode en date, l'interpellation mi-janvier de six jeunes exilés à la suite de violents heurts lors d'une évacuation d'un camp de fortune sur le chantier d'extension du tramway.
Aller à la video
Rwanda : premier transfert de migrants venus des États-Unis
01:11
États-Unis : les vols d'expulsion des migrants atteignent des sommets record
00:02
États-Unis : un ressortissant salvadorien demande l'asile, refusant d’être expulsé en Ouganda
01:07
Immigration : les forces mauritaniennes ont commis des abus
02:01
Les Ougandais s'inquiètent de l'arrivée annoncée des migrants refoulés des USA
Aller à la video
Ouganda : l'opposition conteste l’accord de déportation avec les États-Unis